GAM - JO 2024 - Laurent Barbieri : "Samir n’a qu’un seul objectif, c’est la médaille olympique"
A quelques jours de l'ouverture de la 33e édition des Jeux olympiques organisée à Paris du 26 juillet au 11 août, Laurent Barbieri, Directeur du haut-niveau GAM, évoque les enjeux et les ambitions de Samir Ait Said.
Comment la sélection olympique a été réalisée ?
N’ayant pas été sélectionnés en équipe, les gymnastes qui candidataient aux Jeux olympiques étaient avant tout des spécialistes, comme Samir Aït Saïd aux anneaux. La sélection de Samir s’est faite au travers de quatre tournois de coupe du monde, le Caire, Cottbus, Bakou et Doha. Au travers de ces quatre tournois majeurs, un classement a été réalisé, six candidats étaient en lice pour la qualification. Samir, par sa note de départ et sa note finale, a obtenu sa qualification avec brio même si cela a été difficile en raison d’une grande concurrence, le niveau étant très élevé lors de ces tournois puisque tous les athlètes jouent leur qualification sur un agrès. Cela démontre la performance de Samir, surtout après tout ce qu’il a pu vivre.
Quels sont les objectifs ?
Samir n’a qu’un seul objectif, c’est la médaille olympique, pour terminer en beauté à Paris. Il en a la volonté, la motivation, les compétences techniques, physiques et surtout mentales pour réussir.
Que représente les J.O. à Paris pour vous ?
Ils représentent l’aboutissement de toute une carrière. J'ai eu la chance de faire 10 Jeux olympiques, à la fois en tant qu’athlète et entraîneur. Ce sont des moments uniques, ce qui explique également l’enjeu, la pression de cette compétition qui a lieu seulement tous les quatre ans. C’est une compétition qui ouvre des portes extraordinaires en termes de médiatisation, de renommée ou encore de reconversion. La particularité de ces Jeux est qu'ils se déroulent à la maison, la pression est donc encore plus forte, avec l’envie de réussir devant son public. Faire les Jeux olympiques c’est unique mais les faire chez soi c’est extraordinaire, si en plus il y a une médaille au bout on peut rentrer dans l’histoire.
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