Top 12 GAM/GAF : Franconville enfin sur le podium, l’Indépendante Stéphanoise confirme...
Le superbe écrin du Kindarena a ouvert ses portes ce vendredi aux finalistes du Top 12 2019 de Gymnastique Artistique. Un dénouement de toute beauté pour les huit clubs engagés (quatre en GAM et quatre en GAF) qui, après six mois de compétition, espéraient une place sur le podium. La petite finale programmée ce jour a parfaitement donné le ton, avec des duels explosifs et serrés. Ils ont tourné à l’avantage de l’Albonaise Gymnastique Franconville (GAM) et de l’Indépendante Stéphanoise (GAF), qui s’offrent la 3e place de la compétition.
Les finales ce samedi
Clamart Gym 92, l’Olympique Juan-les-Pins (GAM), Avoine Beaumont Gymnastique et Meaux Gymnastique (GAF), les quatre meilleures équipes de la saison 2018/2019 du Top 12, s’affronteront. Une rencontre au goût de revanche pour Avoine, défaite l’an passé face à… Meaux. Côté masculin, Antibes rêve d’un 31e titre. Un sacre dont compte bien le priver les Clamartois. Deux finales à suivre dès 17h45 en direct sur notre site et nos réseaux sociaux.
GAM : la revanche de l’Albonaise
L’Albonaise de Franconville espérait secrètement monter enfin sur le podium du Top 12. Son meilleur résultat jusqu’à présent était une 4e place obtenue en 2018. En face, l’Etoile de Monaco aspire aussi à cette 3e place. Certes privé de l’un de ses meilleurs gymnastes, Julien Gobaux, blessé, le club dispose d’autres atouts qui l’ont mené jusqu’à cette petite finale. Au sol, premier appareil de la compétition, le club francilien ouvre les hostilités avec Quentin Bègue, solide. Il offre les trois premiers points de la soirée à son club, après une première confrontation réussie. Les deux duels suivants tourneront également à l’avantage de l’Albo, aidé par la blessure du Monégasque Arnaud Dubien, qui doit malheureusement déclarer forfait pour la suite de la compétition et par la performance du Russe Oleg Stepko. 9 points à 3 à l’issue de la première rotation : un écart qui continuera de se creuser après le passage aux arçons. Mathieu Vanacker et Oleg Stepko remportent en effet leurs duels respectifs. Ultime engagé sur cet agrès, Oleg Verniaiev parviendra à apporter à Monaco sa première victoire. De quoi permettre à son club de se lancer dans cette petite finale. L’Ukrainien et vice-champion olympique du concours général en 2016 rapporte trois nouveaux points à son club, qui se relance : 6 points les séparent de Franconville. Mais l’Albo choisit de sortir l’un de ses atouts en la personne de Daniil Kazachkov. Avec 5.8 pts de difficultés et un total de 14.2 pts, il prend le dessus sur le Monégasque Paul-Alexis Ranc. L’ultime passage à cet agrès peut s’avérer déterminant. Lilian Piotte répond présent et offre trois points précieux à l’Etoile de Monaco, qui peut ainsi continuer d’espérer. A mi-parcours, Monaco totalise 15 points, Franconville 21. Tout est encore possible.
Mais Franconville anéantit tous les espoirs monégasques au saut : ses trois représentants, Oleg Stepko, Mathieu Vanacker et Quentin Bègue remportent chacun leur duel. 30 à 18 pour les Franciliens : le match semble dès lors plié. Aurélien Bouquet maintiendra-t-il l’écart avec Monaco ? Son mouvement est en tout cas soigné. Romain Chapelle ne se laisse pas atteindre et pour 15 dixièmes remporte son duel. 10 points séparent alors Monaco (21) de Franconville (31). Les barres parallèles offriront un semblant de répit à l’Etoile Monégasque. Oleg Verniaev, champion olympique en 2016 à cet agrès, offre trois points précieux. Le duel sera en revanche plus compliqué pour Lorenzo Aymes, le plus jeune gymnaste de la soirée (12 ans). Le Monégasque offre un joli passage, qu’il conclut par un large sourire, mais ne peut rivaliser avec Oleg Stepko qui, malgré une erreur sur sa sortie, fait la différence grâce à une note de difficultés particulièrement haute (5.7). La barre fixe permettra à Franconville de confirmer sa supériorité : malgré le solide passage d’Oleg Verniaev, qui remporte son duel, Franconville obtient six nouveaux points après les exercices réussis de Quentin Bègue et de Daniil Kazachkov. Score final 42 à 30 : l’Albonnaise de Franconville tient sa revanche grâce à cette belle victoire en petite finale, qui lui permet de monter enfin sur le podium du Top 12.
GAF : nouvelle 3e place pour Saint-Étienne
Un an après une affiche Saint-Étienne / Haguenau en petite finale, qui avait tourné à l’avantage des premières, les deux clubs se retrouvent en 2019 pour le match pour la 3e place. Sur le podium depuis 2016, l’Indépendante Stéphanoise espère profiter des prouesses de sa récente médaillée de bronze européenne à la poutre, Lorette Charpy. Mais l’Union Haguenau, qui dispose de gymnastes de renom, notamment Morgane Osyssek et Laurie Denommée, entend bien faire jeu égal avec le club stéphanois. Les premiers duels que se livrent les deux équipes offrent une parfaite égalité. Au saut, Lorette Charpy prend le dessus sur Laurie Denommee, 7e au sol des championnats panaméricains 2018. Morgane Osyssek, championne de France 2018 au saut, répond immédiatement et remporte son duel face à la jeune Maewenn Eugene. Sa jumelle Maëlys conclura cette première rotation par trois points gagnés, synonymes de légère avance pour Saint-Etienne (7/5). Le premier passage aux barres asymétriques permet à Haguenau de revenir dans le match. Mathilde Wahl s’impose face à Clarisse Passeron. Egaité parfaite : 8/8. Les deux duels suivants tourneront à l’avantage des Stéphanoises Noémie Loin et Lorette Charpy. Aidées par la chute de Morgane Osyssek et les déséquilibres de Laurie Denommee, elles offrent six nouveaux points à leur club qui mène alors 14 points à 10 à mi-match.
Saint-Étienne confirme à la poutre et poursuit avec 100% de réussite. Clarisse Passeron soigne son exécution et à difficultés quasi égales, remporte son duel face à Morgane (12.8 contre 12.3). Malgré deux déséquilibres à la poutre, Maëlys Eugene contre les ardeurs de Laurie Denommee. Lorette Charpy offre le coup de grâce avec un mouvement parfaitement maîtrisé. Lucia Dul, qui doit faire face à une chute, s’incline. Saint-Etienne, avec un score provisoire de 23/13, s’assure alors le podium, Haguenau ne pouvant récolter que 9 points maximum sur la dernière rotation au sol. Les efforts de Morgane Osyssek, qui s’impose dans son ultime duel, n’y changeront rien. L’Union Haguenau cède face aux assauts de Lorette Charpy puis d’Élise Garcia et doit se contenter, une année supplémentaire, de la 4e place. L’Indépendante Stéphanoise s’offre ainsi son 4e podium en quatre participations consécutives.