Virginie Szwalberg est maman d’une petite fille qui a commencé la Gymnastique Rythmique en début d’année au sein du club de la Génération Gymnique d’Allauch (Bouches-du-Rhônes). En tant qu’infirmière libérale, elle continue son activité avec l’angoisse d’être contaminée et de transmettre le COVID-19 à sa famille et à ses patients à domicile.
Ses déplacements sont aussi organisés en fonction de l’école à la maison pour les enfants. Elle raconte : « Nous, soignants faisons beaucoup de sacrifices, nous vivons des choses très angoissantes, nous voyons des patients malades et si la majorité guérit malheureusement nous ne pourrons jamais oublier les images de ceux qui nous ont quittés. Les remerciements le soir aux fenêtres nous touchent. Ils nous donnent le courage d’avancer au quotidien. On voit des élans de solidarité un peu partout, cela réchauffe le cœur. »
Virginie attire ensuite notre attention sur l’attitude de certains-es dans ces moments difficiles : « Malheureusement, il y a aussi des gens qui sont moins bienveillants, et il arrive que l’on soit stigmatisé à cause des risques de contamination, par des voisins, des étrangers croisés dans la rue, parfois même la famille. Le confinement ne devrait pas être le temps des polémiques, chacun en fonction de son âge et de ses capacités devrait méditer sur sa condition humaine, sur sa place dans le monde. »
Son témoignage se termine sur cette belle note d’espoir : « Réfléchissons à nos droits et surtout à nos devoirs envers la nature, notre planète, l’humanité et envers nous-mêmes. Paix et amour à tous. »