GR - L'Ensemble France en or lors de coupe du monde d'Athènes

du 18 au 20 mars 2022 Publié le 22/03/2022

Lily Ramonatxo et Hélène Karbanov ainsi que l'Ensemble France participent du 18 au 20 mars à l'étape de coupe du monde d'Athènes en Grèce. L'Ensemble France s'offre l'or au général, une 5e place aux 3 rubans et 2 ballons et une 6e place aux 5 cerceaux. Hélène Karbanov termine 4e de la finale au cerceau, tandis que Lily Ramonatxo finit 5e au ruban et 6e au ballon.

Hélène Karbanov et Lily Ramonatxo sont passées dans le premier groupe de la première journée de qualifications ce vendredi 18 mars. Les Françaises ont su tirer profit de leur expérience acquise lors de la saison précédente pour réaliser deux beaux enchaînements, au ballon puis au cerceau. La première est notée de 26.900 points au ballon et de 29.950 points au cerceau. À mi-parcours, elles se classent respectivement 7e et 9e au général. La seconde obtient 28.000 points au ballon. 8e à cet engin, elle participera donc à la finale. Elle obtient 27.850 points au cerceau et est première réserviste de la finale. À mi-parcours, elles se classent respectivement 7e et 9e au général. Le lendemain, Lily Ramonatxo termine 4e au ruban avec 28.050 points et se qualifie en finale. Elle termine 9e aux massues et est donc première réserviste de la finale. La jeune française se classe à la 7e place du concours général. De son côté, Hélène Karbanov prend la 12e place au ruban et 14e aux massues. Elle termine 9e au général. En finale, Hélène termine 4e au cerceau et Lily 5e au ruban et 6e au ballon.

L'Ensemble France qui participe à Athènes à sa première compétition de la saison a présenté son nouvel enchaînement aux 5 cerceaux. Très apprécié par les juges et le public, l'exercice des Françaises obtient la meilleure note de la compétition avec 26.950 points. Automatiquement qualifiées en finale, elles sont surtout premières du classement à mi-chemin. Avec 20.850 points, l'Ensemble se classe 3e ex aequo aux 3 rubans et 2 ballons. Cette note permet aux filles de conserver leur place de leader au concours général et de se qualifier pour la finale de cette épreuve. Elles ont donc fait retentir la Marseillaise à Athènes. En finale, l'Ensemble termine 6e aux 5 cerceaux et 5e aux 3 rubans et 2 ballons suite à de nombreuses erreurs.

Géraldine Miche, directrice du haut niveau de la Gymnastique Rythmique, revient sur la médaille d’or décrochée par l’Ensemble lors de l’étape de coupe du monde à Athènes et son contexte particulier.

Géraldine, quel bilan peut-on tirer des performances réalisées par l’Ensemble France ce week-end en Grèce ?

La première place de l’Ensemble lors de l’étape de coupe du monde d’Athènes, ce week-end, est prometteuse. C’est un résultat inédit puisqu’en effet aucun ensemble français n’avait remporté l’or au concours général lors d’une étape de coupe du monde avant ce groupe. Les filles se sont faites remarquées pour l'homogénéité du groupe, leurs belles qualités physiques, leur envie et leur fierté de présenter ces deux compositions. Anna Baranova et Sara Bayon ont su s'approprier le nouveau code et créer deux exercices vraiment originaux et élégants avec une très belle harmonie entre la musique et les mouvements. Elles ont su mettre en valeur les filles avec un gros travail de recherche sur les collaborations et des éléments inédits. Nous avons eu de très beaux retours des juges et des autres entraîneurs. Le Président de la Fédération Internationale de Gymnastique, M. Watanabe les a d’ailleurs félicitées. C’est donc un beau résultat surtout qu’Éléonore Caburet et Aïnhona Dot-Espinos n’avaient jamais participé à une compétition avec l’Ensemble France et qu’en raison de la Covid-19, elles n’avaient pas fait de compétition depuis 2 ans. C’est très encourageant.

Que peut-on dire de l’adversité sur cette compétition ?

Il faut toutefois remettre ce résultat dans son contexte puisqu’il y avait seulement six ensembles présents dont un seul a participé à la finale des Jeux de Tokyo, Israël, qui présentait cependant un groupe totalement remanié tant au niveau des athlètes que de l’encadrement. Les nations fortes telles que la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine, la Bulgarie ou l’Italie, étaient absentes. Cependant, notre présence lors de cette première étape de coupe du monde de saison, alors que le code de pointage vient de changer, envoie un signal positif.

Quels sont les motifs de satisfaction et les éventuelles inquiétudes ?

Les filles ont commis plus de fautes lors de la dernière journée lors des finales par engins. Ces erreurs montrent la difficulté des compositions qui ne sont pas encore totalement maîtrisées. Nous sommes encore loin du passage parfait. C’est donc à la fois encourageant, car les filles ont encore une belle marge de progression pour le reste de la saison, cependant il nous reste du travail pour augmenter la difficulté des compositions et leur maîtrise face à une concurrence ardue.

Quel sera le programme de l’Ensemble France au printemps ?

Nous avons répondu positivement à l’invitation pour le match amical avec l’Italie le 1er avril. L’Ensemble, ainsi que les individuelles juniors et seniors, participeront donc à cette compétition avant de se rendre à l’étape de coupe du monde de Sofia début avril, une compétition importante puisque les championnats du monde 2022 auront lieu dans la même salle. Le groupe fera ensuite une pause au niveau compétitif afin de travailler les détails de ses compositions et pour préparer les Gymnasiades qui auront lieu en mai en France. Cette échéance permettra aux jeunes de sortir sur un programme 5 cerceaux légèrement adaptés pour l’occasion sur un code junior. La semaine suivante, elles réaliseront une démonstration lors des championnats de France Elite à Calais. Enfin, elles participeront à l’étape de coupe du monde de Pesaro, 15 jours avant les championnats d’Europe qui auront lieu du 16 au 19 juin à Tel-Aviv.