Yann Cucherat : "Julien Gobaux ne sera pas remplacé"

Suite à sa blessure lors de l'étape de coupe du monde de Doha, Julien Gobaux ne participera pas aux prochains rendez-vous sportifs à venir. Yann Cucherat, directeur du haut niveau GAM, évoque la décision de ne pas remplacer le gymnaste et la suite du parcours pour l'équipe masculine désormais en effectif réduit.

La blessure de Julien Gobaux modifie t’elle la composition de l’équipe de France ?

Julien ne sera pas remplacé. La décision a été prise avec la DTN au regard des performances des uns et des autres. Nous souhaitions mettre au minimum deux généralistes pour être en phase avec les enjeux des championnats du monde sélectifs. Au départ, nous pensions à Julien Gobaux, Antoine Borello et Jim Zona. Jim et Julien étant récemment blessés, il reste Antoine Borrelo et Paul Degouy qui, selon moi, est aussi assimilé à un généraliste. Le seul qui pouvait éventuellement prétendre au remplacement était Edgar Boulet, mais que ce soit sur les tests ou sur les deux étapes de coupe du monde, il était très loin des minimas. Nous n'envisageons donc pas le remplacement de Julien.

Vos objectifs sont-ils désormais différents ?

Clairement, si nous revenons avec une médaille de ces championnats d’Europe, j’en serai très satisfait. Il est en effet de plus en plus difficile de s'imposer face à la concurrence. Encore une fois, l’enjeu pour nous est la sélection olympique, et ces championnats d’Europe sont une étape de préparation à cette sélection olympique qui est compliquée à vivre pour nous. La blessure de Julien nous met dans une situation inconfortable, nous devons, plus encore que d'habitude, relever nos manches pour essayer de donner la possibilité à un maximum de gymnastes de participer aux Jeux de Tokyo. La perte du meilleur généraliste français est un coup dur pour le groupe. Au-delà de cette nouvelle à encaisser, il faut que ces championnats d’Europe nous permettent de nous remettre dans une dynamique positive. Il est nécessaire de donner des signes positifs pour tout le collectif. Les championnats d’Europe sont importants, nous y allons pour briller, pas pour participer. Néanmoins on ne se trompe pas dans la stratégie du collectif : le rendez-vous de Stuttgart en septembre, sera essentiel.