CM Doha 2018 : Eric Hagard : "Nous nous sentons [...] prêts à en découdre."

À la veille de l'entrée en scène de l'équipe de France féminine dans ce championnat du monde qatari, Eric Hagard, entraîneur GAF, évoque l'état d'esprit des Bleues.

Dans quel état d’esprit se trouve le groupe à la veille de cette compétition majeure ?

Depuis les Championnats d’Europe de Glasgow, grâce à notre performance, nous sommes dans une bonne dynamique. Cela fait déjà une semaine que nous sommes arrivés à Doha et il y a désormais de l’impatience à débuter la compétition et à montrer nos savoir-faire. Nous nous sentons en confiance, prêts à en découdre. Les filles ont réalisé un très bon entraînement sur podium mercredi dernier, elles se situent dans un bon état d’esprit. Le groupe se connaît bien et à l’habitude de travailler ensemble. Il existe une vraie cohésion de groupe. Les filles sont soudées. L’expérience de Louise se ressent au sein de l’équipe et permet aux filles de se sentir sereines à l’approche des qualifications.

Mélanie est-elle prête et peut-elle réaliser une meilleure performance que lors des championnats du monde de l’an passé à Montréal ?

Mélanie a évidemment un peu de pression due à sa position de leader dans l’équipe, mais elle se sent prête à défendre ses chances. Elle a réalisé de bons entraînements, ici, à Doha, elle est donc, comme l’équipe, en confiance. Elle sera particulièrement attentive à la précision de ses mouvements et à ses réceptions pour permettre à l’équipe d’accéder à la finale. C’est sa première ambition : réaliser de bonnes qualifications pour figurer parmi les 8 meilleures équipes. Elle cherchera ensuite à entrer en finale du concours général et du sol. Elle est actuellement 5ème mondiale. Nous savons que Simone Biles est intouchable, mais si elle réalise un bon match elle peut espérer faire mieux que l’an passé à Montréal et pourquoi pas prétendre à un podium.

Dans quel état d’esprit se trouve Mélanie alors qu’elle va concourir face à Simone Biles pour la première fois en championnats du monde ?

Mélanie est impatiente à l’idée de la rencontrer Simone Biles à un tel niveau de compétition. L’équipe est aussi dans cette dynamique. Elles ont eu la chance de partager ses entraînements en août dernier et ont créé des liens d’amitié à cette occasion. Elles sont donc tout d’abord heureuses de la retrouver, mais elles ont aussi envie de montrer leurs capacités en compétition et leurs progrès.