IDF 2018 - Déclarations des Bleus après l'entraînement

Prise de marques pour les Français lors de l'entraînement sur podium ce vendredi 28 septembre et premières impressions.

Edgar Boulet : L’entraînement à la barre fixe s’est très bien passé. J’ai effectué mon programme et mes prises de repères ont été très rapides. L’AccorHotels Arena est une super salle et c’est presque frustrant de ne pas trop s’y entraîner. J’ai profité de faire un peu de sol pour exploiter à fond de cette salle. C’est grandiose et magnifique de se produire ici, dans l’une des plus belles villes du monde. Tout cela confère une connotation particulière et promet une super compétition. Pour les qualifications ce samedi, j’ai envie de retrouver 100 % de confiance sur la barre fixe. Le reste, on verra. Tant mieux s’il y aura derrière une finale. Le plus important est de bien préparer le championnat du monde.

Juliette Bossu : J’ai pris mes marques sur les barres asymétriques. J’ai bien réussi mon complet et j’ai corrigé les petites erreurs. J’ai eu l’opportunité de faire aussi un peu de poutre, un agrès sur lequel j’ai travaillé depuis la reprise après de courtes vacances d’été. Je suis heureuse de présenter deux agrès sur une telle compétition. Il s’agit de ma deuxième expérience sur les Internationaux de France, une expérience forte dans une grande salle et un public français qui vient nous suivre en particulier. J’avais participé hors concours l’an passé mais cette année je me sens plus à ma place, au niveau. J’espère faire mon maximum lors des qualifications. L’objectif premier sera de réussir.

Louise Vanhille : Pour l’instant, je me sens bien. Demain, ce sera plus important. Je suis contente de faire cette compétition parce qu’on est en France et on aura notre public pour nous soutenir. Être à Bercy, c’est de la fierté. J’étais venue voir cette compétition quand j’étais petite, donc la faire maintenant, être sur la scène, c’est de la fierté. Il s'agit d'une étape avant les Championnats donc c’est important. C’est une bonne préparation.

Loris Frasca : Je me sens plutôt bien. En forme pour faire de belles choses demain. Pour moi c’est la plus belle Coupe du monde du circuit. C’est à domicile, c’est une belle salle, il y aura du monde et le public est vraiment au top. Je ne trouve pas vraiment les mots... C’est une forte émotion parce que tu es devant ton public, tout le monde t’encourage même si tu tombes. Même si tu es déçu, l’erreur arrive, mais le public est toujours là derrière toi pour te pousser et te motiver à aller plus loin. Cette compétition est une bonne préparation pour Doha, pour se mettre une bonne pression.

Antoine Borello : C’est ma première sélection en Coupe du monde. J’en avais déjà faite une en 2015 mais cette compétition signe mon retour en équipe de France. Il n’y a que de l’excitation par rapport à ce week-end parce que c’est à Paris et devant notre public. J’y vais depuis toujours en tant que spectateur et j’ai toujours rêvé de faire cette compétition. Demain, c’est mon tour. J’ai vraiment hâte.

Cyril Tommasone : C’est ma 4e participation aux Internationaux de France ici, à Paris. C’est une compétition que tous les gymnastes français aimeraient faire parce que c’est la plus belle compétition du circuit. En plus, on est chez nous, et on a vraiment envie de briller. On travaille pour. Je me sens plutôt bien. On est en plein dans la préparation, il faut encore peaufiner deux ou trois choses, mais je me sens quand même de mieux en mieux donc maintenant il n’y a plus qu’à ! Je pense que je suis prêt physiquement, en espérant que ça se passe bien demain.

Marine Boyer : Les entraînements se sont bien déroulés, l’entraînement podium n’est qu’une prise de marque. Pas de panique si tout n’était pas parfait. Il faut seulement penser à se faire plaisir. C’est une superbe salle, l’année dernière j’ai adoré donc j’ai vraiment hâte. Je ne suis pas encore habituée à un public aussi grand. C’est un événement que tout le monde attend, nous l’avons déjà fait l’année dernière et je suis impatiente de le refaire, je sens que je vais trop aimer ! J’ai rarement vu une compétition avec autant de monde. Même les Jeux olympiques ce n’était pas pareil, ce n’était pas en France, ce n’était pas le même public alors qu’ici, tout le monde t’encourage. J’ai beaucoup travaillé, je suis confiante, je vais tout donner.

Mélanie De Jesus Dos Santos : Honnêtement, je me sens super bien. La salle mais aussi les agrès on les connaît déjà parce que nous étions là l’année dernière. Je me sens prête et j’ai vraiment hâte de faire la compétition. J’espère bien qu’une médaille sera à la clé, je vais tout faire pour défendre mon titre. Je pense vraiment que c’est la seule compétition où l’on retrouve une telle ambiance. C’est une dynamique qui va sûrement m’aider pour le sol.