Qu’est ce qui a présidé à la mise en place d’une nouvelle organisation ?

C’est le résultat d’une réflexion entamée depuis plusieurs mois afin de préparer le nouveau cycle olympique. Nous n’avons pas attendu les résultats des J.O. pour lancer la concertation collective, avec les structures, les entraîneurs… Il en découle la volonté de faire évoluer le Parcours d’Excellence Sportive, depuis la détection jusqu’aux équipes de France.

Comment était organisé le haut niveau jusqu’à présent ?

Sur le cycle olympique précédent, je suis arrivé à la tête de la DTN au mois de juillet 2013. Dans ce timing, un duo avait été mis en place sur chaque discipline. Avec un entraîneur national responsable du projet Rio et un directeur sportif en charge de l’organisation de la filière du haut niveau. Christophe Lambert, DTN adjoint en charge du haut niveau, chapeautait cet ensemble.

Pourquoi ne pas reproduire ce modèle ?

L’organisation de chaque discipline n’était pas optimale notamment autour de l’entraîneur national qui, hormis en GAF, était également un entraîneur individuel. Ce cumul de responsabilités a pu parfois poser problème car le sélectionneur n’était pas dans une position neutre et distanciée.

Qu’avez-vous proposé pour la nouvelle olympiade ?

Le Bureau Directeur de la FFGym a validé ma proposition, à savoir la mise en place d’un pilote unique pour chaque discipline, soient six directeurs du haut niveau. Je serai en lien direct avec chacun d’eux afin de gagner en réactivité. L’expérience des Jeux Olympiques a été précieuse en ce sens, dans les prises de décision et dans la compréhension des problématiques de terrain. Cette équipe s’est réunie pour la première fois le mardi 18 octobre. En plus des contacts individuels, une réunion collective sera organisée chaque mois.

Dans cette nouvelle organisation, quel est le rôle de Christophe Lambert ?

Christophe Lambert devient directeur du haut niveau pour le trampoline - tumbling, masculin et féminin. Il va réunir l’équipe technique déjà en place pour affiner et préciser le rôle de chacun afin de construire le projet ensemble. Ce sera la même méthode pour tous les autres sachant que les échéances majeures se tiendront à partir du printemps 2017.

Présentez-nous les cinq autres directeurs du haut niveau ?

Véronique Legras-Snoeck devient directrice de la GAF, sachant qu’elle occupait déjà ce rôle. Pour la GR, Géraldine Miche est aussi légitime. Elle a construit et piloté le projet qui a démarré mi-août. Pour l’aérobic, il s’agit de Rachel Müller qui était auparavant responsable du pôle espoir de Chatenay-Malabry. Carine Charlier, qui préside le comité technique de la fédération européenne, chapeautera la gymnastique acrobatique.

Et pour la GAM ?

Le poste a été ouvert en juillet dernier et je peux annoncer aujourd’hui que Yann Cucherat sera le directeur du haut niveau de la GAM. Son parcours, ses 4 olympiades et sa culture du haut niveau, le rendent légitime pour en faire un très bon pilote. Denis Charlieux demeure un entraîneur de la GAM et fera partie du collectif qui sera mis en place par Yann.